Hé Toubib! Crève Salope.

Subura News
Qoique pauvrement, avec 'haine' rime 'distilbène'

En France c'est connu une liquette déchirée vaut la prison pour crime de lèse-textile, comme vaut une immédiate judiciarisation la manipulation intempestive de noeuds de cravate et autres cols de chemise. Mais s'insérer dans le tissu même d'une existence, trancher à l'aveuglette dans la délicate fabrique de notre biologie avec l'infrangible légitimité des gros sabots de l'ignorance et de la cupidité, cela ne se discute qu'entre bavards imbus de leurs bonnes intentions; et des millions d'existences compromises, des meurtres par milliers... mais voyons donc mon cher collègue, bien sûr que cela ne vaut pas la prison! Les félicitations du jury, la considération de l'académie, les remerciements d'institutions malignes et autres tumeurs garantissant les retraites dorées d'impétrants qui ne seront jamais inquiétés par leurs complices et commanditaires, dans un pays ou la corruption ouverte serait une indéniable avancée de la moralité publique.

Exacerbation de maladie orpheline, ma iatrophobie

Le pneumopathe qui a encaissé ma dernière pléthysmographie a refusé de renouveler mon oxygénothérapie sous prétexte que je l'aurais insulté, le pauvret, sur trois pages après avoir fait le bilan de ce que j'avais gagné à perdre mon temps très désagréablement à lui remplir les poches pour zéro prestation ayant quoi que ce soit à voir avec l'amélioration de ma santé.
Je l'ai, c'est vrai, traité de minable parce qu'après m'avoir demandé ce que fut ma profession, manuelle pourtant, comme la sienne non(en serait-il qui ne le soient pas)? il cessa d'écouter et voulut me fourguer la came toute prête qui est tout ce à quoi j'ai droit dans ce paradis de la raison. C'était le dixième pneumocrate de ma carrière d'handicapé respiratoire et ce personnage distingué a su me faire sortir de mes gongs. En vingt ans la dernière variation sur le thème le client n'a jamais raison et le patient c'est même pas la peine d'en parler, car il est tout à fait impensable qu'il ait quelque chose à dire de sensé.

Introduction

Portrait du vivant tel qu'il agonise dans le goulag médical made in France sous licence jupitérienne approuvée par Von der Pfizer et la F.D.A.: il y a longtemps déjà qu'Al Capone et Wall Street ont fait main basse sur la nourriture, les drogues et l'administration dont, nécessairement, l'Assurance maladie et la SoiDisantSécuritéSociale, vivement encouragés par le Sénat, l'Assemblée et l'état major de 'Racketter la France Sans Vergogne', siège social où tout le monde sait... il se pourrait que le MEDEF y soit pour quelque chose et les commentaires vont bon train arrivant toujours à l'heure que la rumeur a précisé, cheminant en compagnie de nuées de raclures sur la Chaussée des Nains, sans trêve marmonnant leur lugubre refrain de bigots renfrognés qui ne jurent que par leur trouille jamais rassurée et leur mérite jamais suffisamment récompensé.

Déclaration d'intention

Faire triompher mes droits de citoyen sur les décombres du monopole des budgets de la santé par une clique de salopards. Enquête permanente en direct de l'onctueux, du vertueux, du splendide clergé de la pure vérité thérapeutique recueillie en petit comité par le dessus du panier des fumiers subventionnés pour me pourrir la vie nuit et jour, après m'avoir de longue date sapé la santé avec leurs méthodes et leurs potions, leurs recettes de cuisine se faisant passer pour le fin du fin de la médecine contemporaine qui excelle traditionnellement à faire de ses clients des cobayes taillables et corvéables jusqu'au dernier lambeau de rentabilité qui aurait pu échapper à leur bienveillance désintéressée, inspirée par une déontologie sévère et attentive aux intérêts bien compris de confréries de crapules ignorant toute pudeur.

Parlons insultes!
:: En détail s'il le faut ::

Dernièrement, dans une énième salle d'attente de dealer d'ordonnance, était affiché ceci: "Les règles d'une vie parfaite: Garder un esprit positif, être soi-même,faire du sport, s'aérer, se satisfaire de petits plaisirs, aller de l'avant, avoir des amis, toujours être de bonne humeur, aimer la vie, prendre des risques, ne jamais rien regretter, faire confiance". Conseils gratuits heureusement, mais lecture imposée d'insipides platitudes, ces perles de sagesse reflètant la profondeur et l'amplitude d'un esprit bien au chaud dans ses lieux-communs et qui ne lésinera pas sur le genre de risque qu'il est tout prêt à faire prendre à ses patients en quête de perfection; ce que j'ai mainte fois conté à qui de droit qui n'en a cure, leur sinécure valant bien ma liberté. Or, quitte à rabâcher et me délectant de m'adonner avec complaisance à la délation qui inspire tant de respectables citoyens du lupanar francien, il vaut (puisque je le dis) de noter ce que je confiai à la CPAM des PO il y a peu: "Résumons: vous avez empoisonné ma mère (1948 - distilbène; fait de sa vie un enfer de dépendance à cette drogue dure et, pour la remplacer, à l'alcool), vous avez tué ma sœur (cancer), mon frère (rupture d'anévrisme) et mon père (œdème du poumon alors qu'il était en traitement pour des problèmes cardiaques) dans des circonstances différentes que j'ai pu goûter de près il y a quelques années (vive la cortisone pour apprendre à se noyer sans risquer l'insolation en bord de mer). Vous avez détruit ma famille et fait de moi un invalide ayant légué ses infirmités à ses enfants en toute ignorance de cause. Vous avez violé ma vie."
Et c'est bien vrai tout ça? Pourquoi pas! Liberté, égalité etc, Descartes à l'appui, le bon sens partagé et tout le toutim, si je le dis, c'est que c'est vrai, dans les limites de la science à laquelle j'ai droit en cette société éclairée à la lanterne par des goujats.
Mais... C'est fou ce que l'on trouve comme info sur Wikipedia! Jusqu'à la recette de la madeleine, imaginez-moi ça.