Dernières périphrases ne prenant pas de gants pour étoffer leurs paragraphes d'imprécations d'une franche sincérité:
"Hé, toubib!" - "Contresens et barbarisme" - "Not about Ukraine" - "Histoire de lunettes" - "M... à Marianne"

Histoire de lunettes

Subura News
Et nous?

Nous le bétail, les putes de l'élite, que le trottoir nous fassions, le bureau, l'usine ou les chantiers de l'infection économiste qui veut juguler toute aspiration à être autre chose que des machines à produire de la rente pour le club des homos qui se croient tout permis. Nous qui n'existons pas aux yeux morts de cette clique de petits fachos entraînés à science po, l'ulmx, l'ENA ou HEC... 'nous' n'existant pas je suis hors sujet puisque nul problème ne se pose qu'il ne faut même pas ignorer!

Le charme discret des boulets filiformes en plastique transparent

De quoi, de quoi! De quoi encore se plaint-on?
Déclaration d'allergie aux traitements cavaliers de mon invalidité par les actionnaires et gestionnaires de la société 'Air Liquide Healthcare Orkyn'

Je soussigné moi-même, bénéficiaire présumé des services de cette galaxie de prestataires subventionnés par l'assurance maladie, ne supporte plus d'être traité par dessus la jambe par des paltoquets que quelque certificat de conformité à la superstition du jour autorise à m'imposer leurs prévisions d'opportunistes prêts à n'importe quelle bassesse pour satisfaire les petits plaisirs de professionnels imbus de leurs mérites élevés dont la hauteur se mesure à la grossièreté d'appétits que nul émolument jamais ne contentera comme il se doit puisqu'ils l'ont bien gagné à force de le répéter.

Or donc, en ayant comme je le disais une indigestion de leurs manières et secrétariats dévoués au dit actionnariat que j'imagine volontiers pas le moindrement piqué de quelques petits à-côtés, je réitère disais-je être irrémédiablement allergique aux lunettes nasales qu'ils insistent pour me fourguer: dures et molles à la fois et qui réussissent à pendouiller et s'entortiller simultanément; en un mot hyper-allergènes et aiguillonnant, quel malheur! une iatrophobie nosocomiale d'une sinistre intensité envers tous les profiteurs de mon ALD(affection longue durée)!
L'article fourni, nul doute de la plus haute technologie, m'occasionne de vives irritations à voir mes plus petites adaptations à mon handicap chamboulées par des décisions qui m'échappent entièrement, pour lesquelles il va de soi que je n'ai pas à être consulté et qu'il est indélicat de ma part de le faire ici et là remarquer à des responsables [Par Exemple] qui ne sont pas payés pour s'intéresser à mon délire de persécution par des managers au-dessus de tout soupçon.

D'ailleurs, pauvres poulets, je dois bien admettre à leur décharge la difficulté extrême de s'arracher à l'étreinte visqueuse de leur conseil d'administration et leur conseille derechef, pour changer, de ne rien faire qui puisse nuire à leur carrière et pourrait laisser quiconque croire qu'ils ne sont pas des innombrables matons des camps thérapeutiques, un kapo du goulag médical français, de la faune relevée qui prospère au cœur des formulaires, qui grouille et échafaude et s'enivre de déni, ne sachant pas, ô ivresse! la pure haine qu'inspire leur génie.

Ne me résignant pas à conclure en si bon chemin et rendant au passage un hommage appuyé à mesdames et messieurs les chiens courants de la France la plus limpide qu'il m'ait été donné de contempler, mais à quel prix! depuis tant et tant d'années; frappé de stupeur devant une telle mesquinerie ne laissant jamais se perdre la plus petite miette du plus infime profit qui aurait pu échapper à l'attraction des gens de bien qui n'ont qu'honneur à la bouche et un plan comptable partout ailleurs, tout à la fois missel et tableur; aussi lourdement qu'il le faudra, j'insiste néanmoins que, vos lunettes, ce n'est pas vous qui devez les mettre et je ne m'en accommode pas.
Devoir sans cesse les réajuster, nuit et jour les remettre à leur place et faire taire des élans de tendresse irraisonnée envers les pouffiasses et les salopards qui me fournissent la camelote qui convient à leur monopole d'empaffés de bourgeois de merde.
Sensation permanente d'avoir enfilé quelque méduse qui promène ses tentacules à portée de mes naseaux, agrippés à mes oreilles qui ne digèrent pas de se faire tirer à longueur de temps pour complaire les normes chères aux partisans du moins-disant qui, paraît-il jamais n'exagère que dans le dégueulasse et le repoussant.
Or ces manières ne me vont pas, c'est tout c'qu'il y a. Quel dessin faut-il leur faire pour leur faciliter la compréhension des choses de la vie dont ils ne semblent pas en temps et lieu avoir été par qui de droit informé comme il aurait fallu. Odieux sont les monopoles aux divinités qui régentent les Marchés délicieux où grouillent les blaireaux qui s'imaginent à jamais tout autorisé et ont mille fois raison d'ignorer ce qui leur pend au nez car il est malaisé de saisir ce qui dégouline, les fétides effluences répandues par une meute de roquets.

À tout moment elles s'entortillent me signifiant en continu que je ne suis, dans la magouille sanitaire Made in France, que l'alibi sans âme des notes de frais du caporegime local de la mafia médicale qui menace mes vieux jours après m'avoir infecté à la naissance [La rage médicale] avec leurs pilules et leurs potions qui empoisonnent et emprisonnent car c'est pour cette engeance un credo indiscutable que la dissimulation, la torture et le viol sont indispensables à la pratique de leur métier et le fondement de leur fierté professionnelle de se savoir indispensable à la perpétuation du nazisme dans notre société relevée, quel malheur! d'où on aurait dû la laisser crever.
Elles pendouillent; cependant que se ressasse pas très loin le plaisir assez restreint de savoir en quelle estime se sentent tenus de me tenir les aimables prestataires que j'aimerais bien laisser aller à leur shopping d'économistes distingués... comme disent les Amerlos, 'we have to let you go', et j'ai même contacté la concurrence, mais j'ai reculé devant la corvée de me farcir une autre tournée de génies de la gestion des choses de la vie comme les entendent des crevures délavées confites de respect pour leurs donneurs d'ordres.

Il était une fois au pays du mépris, il était une paire de lunettes destinées, les pauvrettes, à chausser des narines qui ne voulaient pas les piffer.
Car elles pendouillent et je ne le supporte pas.