Rien à Vendre

Subura News
Manifeste Indigeste

Regrettable logorrhée, innombrables exagérations, pléonasmes sans compter, abus d'allitération, vulgarité à la volée et inadmissibles locutions, malgré que j'en aie et quoiqu'il m'en coûte pour le plaisir d'user des tournures désuètes qui ne m'ont pas déserté. Crécelles, rengaines, fausses nouvelles et vraies antiennes fredonnant des refrains éculés, sans omettre divers crachotis de circonstance encensant l'inénarrable ennui resplendissant au firmament de la joie française, fille chérie de l'union harmonieuse du trottoir et du pavé, rue du faubourg des profiteurs exquis et alumni.

Par les temps qui courent

~ Mars 24 ~
Une seule phrase, pour tout un mois?

Comme d'habitude j'ai pas dû piger comme il faudrait l'entendre pour ne pas déroger aux coutumes imposées en toute transparence par la tradition; je disais donc qu'une fois de plus, si j'ai bien compris ce qu'il faut comprendre afin que tout reste comme c'était, ou tout comme, pour ne rien changer en somme, c'est à la vieille France qu'il faut, sans le moindre doute, faire confiance pour nous remettre dans le droit chemin des bonnes habitudes qui ont pourtant abouti à la société choisie résultant de l'accumulation des petits arrangements au fil des ans; tout ceci bien sûr en autant que j'aurais su démêler tenants et aboutissants, les enjeux et les participants, ce qui me semble , hélas! hautement improbable mais en rien ne m'empêche d'avoir comme tout un ma petite idée, de tirer des conclusions irrévocables d'un édifice quelque peu branlant d'opinions concoctées chemin faisant pour convenir aux préjugés me convenant tirés de rumeurs et de réminiscences et du souvenir des petits détails ternissant à peine ce qui n'est pas enjolivé, cette gloire si haut portée par une succession d'incarnations de la légitimité instituée un tant soit peu désopilante nous ayant conduit où je disais ne pas savoir comment il faut faire pour y arriver, si ce n'est filer doux et laisser faire, ce qui cependant facilement se fait sans rien faire, sans même y penser, mais en se prenant néanmoins la tête, ce pour quoi Homo sapiens, à ce qu'il en dit lui-même, aurait quelque disposition: autre rumeur tenace qui n'a pas l'air d'avoir indûment influencé la jugeote de nos représentants qui ne savent qu'ânonner entre deux bégaiements qu'ils savent à quoi la France aspire et qui ne serait pas de les voir débarrasser le paysage du miteux spectacle de leur médiocrité répétant que l'on ne saurait se passer d'elle pour gouverner au plus près du vent qui souffle pour éteindre toute liberté susceptible de défriser leur célèbre intégrité, cette donnée intangible d'une si aveuglante nécessité qu'il faut sans cesse le dire et le seriner comme si depuis le temps on ne savait pas déjà que ce n'est que du vent, pas très reluisant et bien trop cher payé.

Que nenni, voici ce qui suit

Je n'ai donc pas bien enregistré en mon affligeant comprenoir qu'il était de mon devoir d'abdiquer mon cortex frontal au bénéfice de qui prétend avoir des droits sur lui sachant mieux que moi user de sa conscience pour prêcher pour sa paroisse.

Quelques circonvolutions pour commencer... et surtout bien continuer à exploiter un terreau sur lequel 'ils' n'ont d'autre droit que celui que fonde le mépris de la liberté des gens qui à tant d'entregent n'ont pas eu droit en raison ou déraison de position dominante autorisant une pléîade d'abus de pouvoir ayant conquis la légitimité qui va comme un gant au fait accompli fier comme un paon se pavanant parmi la grisaille que l'on réserve à la canaille quand ce n'est pas la mitraille qui permet d'éclaircir ses rangs, grâce aux mitrailleurs dont certains préfèrent se dire docteur. Quelques milliers de synapses dévolues au credo des fortiches du bel aujourd'hui qui resplendit, qui resplendit, à c'qu'en dit le qu'en dira-t-on d'impeccable renom; prochainement, nul doute, ce sera un rein, un oeil, un foie qu'il faudra allouer au privilégié qui le mérite bien d'en être persuadé, victorieusement convaincu de l'éclatante vérité de tout mensong qui fait la joie de M. ler Banquier à propos duquel d'ailleurs, comme je disais, inutile d'en rajouter sous peine de radoter, comme cette demoiselle par exemple.

Les nains de jardin aux sommets de l'état françois, voilà qui rassure sur la pérennité des investissements dans le long terme indispensable, si une fois encore ce n'est pas de travers que j'ai entravé ce qu'il faut sans souci ne pas interprèter, au futur de cette nation dont on nous rebat les oreille jusqu'à la nausée mais dont on ignore qui en fait partie à part les citoyens apatrides du profit à tout prix qui le monopolisent.

~ Février 2024 ~

Par ces temps de fronde paysanne nul doute que le point de vue du jardinier sur les questions de santé, de la sienne en particulier, n'attire que l'attention fugace méritée par un fait tellement divers que nul ne s'en inquiète que l'intéressé qui tout aussi nullement ne songe à se suicider mais apprécierait que la médecine républicaine cesse de vouloir l'assassiner avec la participation dévouée de l'Assurance Maladie dont la mission n'à que faire de la santé, bien au contraire. Loués soient les engrenages, indifférents, interchangeables.

Ce n'est pas un vrai sujet, une question pertinente, juste un son de cloche inaudible qui murmure au loin que la raison des empaffés n'est pas la sienne qui, quoique désirant sans équivoque s'empiffrer et boursoufler comme tout autre et bien marrie de ne le pouvoir pas trouvait injuste le sort cruel l'obligeant à jeûner parmi une débauche de banquets quand s'arrose le mérite de se trouver là où se récolte la manne du moment octroyée par un sort plus clément ayant à l'avance décidé qu'il pleuvrait toujours où c'est déjà mouillé et que l'embonpoint doit faire bombance pour que la disette s'abatte sans merci sur toutes ces panses éprises de famine que la république royalement leur octroie en quantité croissante du haut régalien vers le bas plébéien qui sait s'en contenter pour n'en être pas inutilement indisposé mais par devers soi remâche les impayés qui s'accumulent pour amèrement en conclure que les avantages supposés de la vie en société commençaient de lasser de tant laisser à désirer et que la protection apportée par la mafia hexagonaise au citoyen lambda appartenant d'office au cheptel de propriétaires défoncés, la soi-disant sécurité sociale garantie par Marianne, avait un très mauvait rapport qualité/prix; et que la multiplication des rackets devait être pour quelque chose dans le dépérissement du progrès démocratique promis paraîtrait-il par les parchemins attestant de la légitimité dont s'enorgueillissent les grimoires en toute majesté, toujours d'après les chantres de la chansonnette qui remplit le ventre du parfum discret de ce à quoi on ne goûtera jamais: justice et liberté, au royaume du mensonge, la France aujourd'hui et depuis un bout de temps s'il faut en croire ce que j'en dis moi qui n'en ai pas entendu parler car c'était inaudible de trop de stupide cupidité.

Et ce que je dis aussi... c'est que les Gilets Jaunes se sont motorisés pour monter en tracteur à l'assaut du périf, ça change des manifs, mais pas tant que ça et on peut s'attendre au même résultat. En gros, en maigre plutôt, que dalle!

~ Janvier ~
Au gui l'An-cien

Autre étape d'une épuisante quête, notre caudillino a déniché une nouvelle pompe pour son pied qui ne lui fera pas ombrage; cependant que par ailleurs il se disait aussi qu'aux âmes bien nées la valeur n'attend pas le nombre des années!
Ainsi s'avance, auréolée du magnétisme de la jeunesse intemporelle, la succession prometteuse de M. le Banquier au poste suprême où il se veille de si près au destin de la patrie des lampions qui clignotent, qui clignotent... comme si leur mèche crachotait de n'éclairer qu'un tel merdier.
À quelles billevesées allons-nous assister avec ce nouvel emplumé? Quel dispendieux délire nous sera-t-il servi qui enrichit qui il ne ruine pas, alors qu'au loin les consultants les mains se frottent et résolument s'arrondissent les émoluments dûs aux nantis, car ce n'est pas pour rien que les cercles tournent en rond et ce n'est pas d'hier que les petits malins n'y vont pas de main morte?
Quoi qu'il en soit, pour saluer le re-nouveau locataire de Matignon, puisque la mode est au recyclage, mon apologie du fringant renaissant se contentera de rappeler que le nouveau phénix des hôtes de ces bois n'a pas fait ses classes de rhétorique en philologie, ni même comme moi, en jardinerie, mais en macronie: c'est tout dire et c'est pas rien, mais pas loin.
[ Apologie d'Attal sans i ]

2023

~ Octobre ~
Franc parler à l'usage des tordus

Ce jour vit la naissance d'un néologisme qui n'en est un que de n'être qu'insuffisamment utilisé, de n'être pas, pour des raisons nul doute de la plus grande complexité, à même de répondre aux besoins d'expression de l'heure; "poufiasse" par exemple, sans faire partie du vocabulaire distingué est d'un usage plutôt courant, fût-ce dans le silence du par-devers soi, pour définir des élans spontanés peu portés sur la tendresse.

J'imagine que chacun caline son trombinoscope personnalisé illustrant ses révulsions particulières et ces derniers temps ont vu se multiplier sur les devants de la Seine les candidates à l'appellation peu prisée satisfaisant les humeurs trouvant dans l'insulte plus ou moins prononcée un mince exutoire à la haine que finit par inspirer au quidam que l'on sait une overdose permanente de vulgarité.
Or, vu le nombre de poufiasses s'affichant un peu partout dans le paysage choisi que la France nous offre avec générosité depuis tant de temps, comment se fait-il que "poufiard" serve si peu?
Il en va de même avec le tandem "chieur/chieuse", tout aussi déséquilibré. À considérer le nombre de ces dernières, il ne me semble pas illogique de supposer qu'elles ne doivent pas manquer de partenaires qui jouissent en silence de n'être pas caractérisé ainsi par ce qu'il y a de moins recommandable de nos bouffées d'activité neuronale contrariée par la laideur constante qui nous dévale des sommets, champions de toutes les catégories de la trivialité locale.

Le monde est injuste, ce n'est pas nouveau de le constater, mais tout n'est pas perdu pourtant, au royaume des Francs, car il est incontestable que connasses et connards, de même que trouillardes et trouillards, s'avancent toujours plus nombreux sur un pied d'égalité admirable qui donne à la vie ici tant d'effluves et de fumets issus d'une gastronomie politique raffinée.
Il est triste cependant qu'il subsiste, voulue par un sort funeste, cette insigne injustice faisant que les pétasses peuvent faire du pétard, quand ce dernier, le malheureux, ne peut faire mieux que signaler la présence de sa génitrice au monde environnant qui se préoccupe assez moyennement de ce qu'il environne qui passe aux yeux de certains pour un environnement et au travers d'autres mirettes pour l'immonde merdier du moment.

Parti-pris

Nous sommes en démocratie, n'est-ce pas? je dirais même mieux, nous sommes une Démocratie, 'nous' en tant qu'entité nationale qui se définit par ce je ne sais quoi dont on dit tant de bien mais dont j'aimerais savoir plus précisément ce que doit faire le citoyen lambda pour tirer partie de tant d'avantages avantageusement brandis par la communication qu'il subventionne et subit pour des bénéfices si subtils qu'il n'en tâte jamais que l'évanescence... qui me permet à peu près de croire ce que plus ou moins je pense, tant que je n'en parle pas, ou peu s'en faut au jour d'aujourd'hui où la liberté comme jamais luit et reluit au soleil de l'état d'urgence permanent qui nous prépare à la loi martiale que nous mijotent tant de mignons intervenants dont je pense le plus grand bien comme il se doit, pour mon propre bien.

Ce qui fait que démocratie ou pas, liberté chérie et cœtera, si je ne dis souvent pas comme il faudrait que je pense pis que pendre de tout ce qui fait l'orgueil des pantins qui prétendent me représenter, c'est que mes pensées secrètes préfèrent ne pas se galvauder, quitte à dresser de mon opinion, au désespoir des sondages du même nom, moins un portrait qu'une ébauche où la vulgarité du trait dispute au flou de la description le pompon de la trivialité qui sourd de toute chose.

Notre république y serait-elle pour quoi que ce soit?
Que nenni! répond Marianne que j'entends religieusement et écoute en sourdine, baissant le volume proportionnellement à ce que j'ai appris d'elle au fil du temps. Et ce que je sais de cette trainée, qui sévit sur mon existence depuis si longtemps, est si peu flatteur qu'à force de ne pas m'en vanter j'ai bien peur que ma discrétion se soit tant éventée qu'elle se confond désormais avec l'abstraite transparence que nul ne touche ni ne voit, mais qui révèle ce qu'elle n'aveugle pas.

~ Septembre ~
Régurgitations

La démocrassie française est une valeur sûre pour tous les crasseux de France qui sont légion à faire assaut de platitudes et d'inintelligence, narrativement parlant, à déployer dans la course à la béatification républicaine les trente six stratagèmes pour se remplir les poches à la mode des pharaons, revue et corrigée à la manière franque des 'latter days', mâtinée de NSA et d'insipidité, pour perdre la guerre de la modernité et du tiroir-caisse indissolublement liés dans les aspirations des zélites zéduquées par MM.Jules Ferry, Adolphe Thiers et le CAC 40, dressées à se coucher dès que les appelle le devoir de mettre de côté les désirs déraisonnables, comme les roses l'espace d'un instant d'un siècle l'autre, car de Degaullie en Macronia c'est toujours la raison qui l'emporte du dernier à accuser les autres, toujours le moment de se rendre aux réalités, tristes comme il se doit, qui sont que Paris-sur-Potomac n'étant pas Washington-sur-Seine les aspirations d'élite allaient devoir attendre jusqu'à la fin des temps pour se voir adoubées d'un semblant de matérialité, car l'infini s'évanouit à mesure qu'on l'approche et il n'est jamais trop tôt pour remettre à plus tard l'essentiel qui ne presse pas tandis que ce qui pressure n'attend pas, cependant que certains retards font l'objet de pénalités et d'autres pas, que l'on peut à loisir reporter et n'en pâtir jamais car c'est le propre de la saleté de toujours sortir immaculée d'un bain de crasse.

~ Août ~
Rectification de légendes urbaines propagées par des citadins tracassés de métropole et du ciboulot.

Ma culture ancestrale, quoiqu'en disent certains et quelques autres qui ont pourtant le même passeport que moi depuis quelque temps, plus ou moins, n'est pas foncièrement judéo-chrétienne mais surtout gréco-latine, mâtinée d'accents ibéro-carthaginois, à fortes connotations germano-slaves, baignant dans des réminiscences de nomadisme et d'invasions barbares dont certains... ô druides, sorcières! sont arrivés bien avant le curé et ses cantiques; ce qui fait que les cathos, ces tards venus dans la périphérie que je connais, feraient tout aussi bien de ne pas se croire seuls aux racines de ma mémoire car, tout atavisme païen à sympathies animistes et idéologie populiste est naturellement prédisposé à jeter le messie de ces messieurs et de ces mesdames avec l'eau du bain mystico-mielleux dans lequel au nom de leur foi ils se prélassent à longueur de chapelets et de libations psalmodiées par les lois du marché entendues en confession en direct des encycliques et des autodafés.

Envoyé céleste dont les Hébreux (Israélites, Juifs, Sémites au choix, j'espère n'oublier personne et ne pas indisposer qui que ce soit en avouant mon ignorance de toutes ces appellations que les siècles jamais n'édulcorent et mon indifférence prononcées pour ces cartographies de l'âme qu'aucune inquisition ne déboussole) ne s'entichèrent pas non plus, plus que ça, à part récemment quelque renégat de la Torah, ou je ne sais quoi, dont j'ignore tout, qui battait la campagne des présidentielles de c'était quand? donnant dans un catholicisme à tout va prétendant monopoliser mes racines afin de me fourguer sans doute un nouveau concordat pour que bigottes et bigots jusqu'à la nausée nous entretiennent de leur droit à nous bassiner pour l'éternité de conceptions élevées dont l'excellence saute aux yeux de Tante Jeanne dont les œuvres sont bénies par sa sainteté le Pape et ses sous-papes, dont la tradition d'éminence n'est plus à vanter.

~ Juillet ~

Ce pays, rapporte-t-on, se faisait gouverner par des bouses et la rumeur en avait déduit que cela en disait long sur la viscosité moyenne de qui se laisse diriger par de puantes échappées... Pour commencer la journée d'un pas plus léger mieux vaut toutefois considérer que sur le chemin qui mène au sommeil quotidien se rencontre une ribambelle de bonnes raisons de ne pas céder à la morosité, le regard fixé sur l'horizon splendide qui nous mettra sûrement à l'abri des coups du sort, mais peut-être pas de ceux de l'état imputrescible légué à la plèbe par de chers aînés imbus de tradition hyéroglyphique, entre autres viscosités pérennes d'une densité exponentielle faisant que du matin au soir toute lumière ne nous éclaire qu'en rase-mottes, cet éclairage savamment pensé, the so-called french way, réussissant en outre ce tour de force luminique de gommer tout relief de la surface des choses, miroir ne reflètant que les senteurs putrides qu'il émane avec une délicate netteté.
Pour démarrer ce jour, repris-je... pétri de l'allégresse d'exister dans ce monde trépidant où veillent les majestés visqueuses qui s'y entendent à battre du fouet pour que lève la joie de vivre au pays qui se laisse dominer par la hantise de rester en deça de la connerie requise... sacrebleu, mais non! Ce n'est pas la prose qui convient à l'éclat du soleil levant qu'illumine la mine grise du chef de bureau bilieux et la poisse que sécrètent les marécages sentencieux, à moins que... cela soit la seule possible!
Il fut dit et répété qu'il n'en sera donc jamais fini de tout faire pour atteindre les sommets du sordide qui sans cesse se dérobent sous les semelles agiles des malins et des malignes des marais; et le peuple sempiternellement pliait l'échine pour que jamais ne se froncent les sourcils du mielleux, de peur que les classes minables ne nous fassent un caca nerveux... retour aux prémisses misérables inaugurant un jour glorieux.

~ Juin ~

Il paraîtrait donc qu'une loi passa, en force même disent certains: encore une nouveauté au pays des paradigmes qui se fourguent à treize la douzaine et des coups en douce qui se terminent brutalement. Quelque Conseil la valida, ayant statué que les conseilleurs ne devront pas payer, autre surprise d'une immense intensité, le suspense fut insupportable! et ne pouvaient douter du résultat des courses que les hâbleurs rémunérés pour s'étonner de l'éternel train-train, à l'infini ne pas s'interroger sur ce qui fait que c'est toujours ainsi que cela finit.
Sans coup férir mais sans lésiner sur la baston la loi retraite fut décrétée et les grands stratèges qui, d'une décennie l'autre, continuent de prêcher la Grève Générale comme la tactique à tout faire, aux résultats garantis si seulement les travailleurs voulaient bien se donner la peine d'écouter les galéjades éculées, pardon! ma plume a fourché et le clavier s'en est mêlé, je voulais dire, soyez-en sûr, 'les mirobolantes perspectives' qui miroitent, qui miroitent...

Or c'est une chance pour les prometteurs ayant promis toujours plus de poudre aux yeux et d'envôutants fumets, toujours les mêmes tactiques et la sempiternelle théorie du fait accompli qui tout seul s'entérine car rien n'existe en ces parages que pour se vendre à vil prix! une bénédiction pour eux, disais-je dis donc, que la France ne soit pas le Japon, car s'ils étaient nippons, pour sauver la face, seppuku ils devraient se faire et nous ficher la paix avec leurs recettes d'un autre âge, les mille et une méthodes certifiées aboutissant au flop! qui réjouit d'avance les leaders inspirés de la résistance populaire assurée d'échouer à tous les coups, mais que l'on aime rabâcher au citoyen charmé par une telle faconde mise au service de lui bourrer le mou.

Chercher à comprendre, ici, n'effleure personne et surtout pas moi car, comme les copains, je sais tout d'avance et claironne à la cantonade la vérité infuse qui suinte des horizons bornés de cette nation entichée de platitude. À pic cela tombe que l'accent plat du moment, le macron en titre désigné par un électorat résigné à toutes les déconfitures, nous arrive des mornes plaines des Hauts de France pour se répandre à Paname dans le marais qui exsude les hymnes lancinants qui rythment sans répit l'asservissement qui nous est promis au nom des grands principes auxquels on fait dire ce que journaliste aime répéter et la force publique faire respecter suivant les modalités convenues, autrement dit ce qui passe aux uns et aux autres par la tête ou par les poches... cependant que toujours les mêmes représentants vont légiférant, décrétant, statuant afin de tracer entre gens choisis pour leur amour de la clarté les contours exquis qui sont prescrits à la citoyenneté par les cognes et leurs maîtres, les fines mouches à la main leste.

Mais qu'a-t-il donc voulu dire? se demandait-il, interloqué à tant de venin visant la crème du fretin!

~ Mai ~

Le croiriez-vous? Plus ça va et moins normal je trouve d'être en permanence à la merci d'opportunistes dépravés se sachant tout permis dans ce pays pourri.
C'est bien pourquoi, n'est-ce pas! ici en sourdine il se conspire honteusement contre la pensée d'élite qui caractérise si bien les piliers immuables de la seule civilisation qui vaille, celle qui équivaut le bétail et la piétaille.
Ainsi se ficelle au loin une petite opinion périphérique fleurant fort la populace interlope des voisinages peu huppés: anthropologie de la purulence politique française sous le règne répugnant de l'arrogance et des œillères. Autrement dit, la France au temps du choléra, de la peste et de la vérole, en attendant que revienne l'hystérie corona pour pimenter les choses.
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